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L'Amérique est aussi un roman québécois (Vues de l'intérieur)
Éditions Nota bene, collection La ligne du risque, Montréal, 2022, 250 p.
ISBN : 978-2-89518-802-5.
Madeleine Monette trace un parcours d'écriture exemplaire depuis une quarantaine d'années. Dans son exil new-yorkais où elle vit sa condition particulière de migrante, elle habite et incarne de façon singulière la langue et la culture québécoises. Parmi les voix exilées de notre littérature, la génération d'Anne Hébert regardait le Québec depuis l'Europe, tandis que celle de Madeleine Monette fait corps avec une Amérique à la fois différente et semblable, surtout par son urbanité dont l'hybridité infinie la fascine. On connaît Madeleine Monette par ses romans et sa poésie, mais voici qu'on la découvre comme une essayiste de premier plan, tout en nuances, attentive à ces arrachements bénéfiques qui l'éloignent au quotidien de sa culture d'origine, pour mieux l'en rapprocher dans l'écriture.
Éditions Nota bene
Quelques commentaires :
« La romancière Madeleine Monette [...] illustre peut-être le mieux l’urbanité littéraire. [...] L’essayiste finit par s’écrier : « Oui, l’Amérique est aussi un roman québécois. Un poème québécois. » Ne nous ébranle-t-elle pas avec infiniment plus de douceur que la crise de la Covid 19, que l’horreur du sexisme et que le terrible réchauffement climatique ? » Michel Lapierre, Le Devoir.
« Rarement j’ai lu une écrivaine qui réfléchit si justement à son travail et qui peut en parler avec autant de précision. [...] Une belle façon de nous familiariser avec son travail et surtout de savoir dans quel monde on se risque en ouvrant l’un de ses ouvrages. Cela m’a donné envie de revenir à ses grands livres. Je pense à La femme furieuse ou encore à Amandes et melon. Une aventure passionnante pour qui s’intéresse au travail de l’écrivain [...] La quête transforme autant l’auteur que celui qui se risque dans la lecture... ». Yvon Paré, Littérature du Québec.
« Par leur justesse, ces « Vues de l’intérieur » de Madeleine Monette s’inscrivent dans la grande littérature. Par ses thèmes, ses analyses, ses réflexions sensibles, c’est un livre que j’attendais. [...] De son exil new-yorkais, elle propose un regard sur la littérature du Québec qui « devient un lieu actif de transferts culturels, d’échanges obliques ou de contrastes éclairants », notamment grâce à l’apport d’auteurs essentiels nés hors Québec [qui] « rendent le connu méconnaissable et l’inconnu attrayant, nous éveillent aux douleurs et aux conflits d’une humanité élargie, soulèvent une folle envie d’être bienveillants ». Que dire de plus »? Benjamin Boutin, Francophonie sans frontières.
« ... des essais qui jalonnent la carrière de Madeleine Monette et décrivent sa démarche créatrice. Ce sont comme des radiographies de son état d’esprit à des moments précis de sa pratique artistique. On y trouve, de l’un à l’autre, l’évidence de l’évolution de la femme et de l’écrivaine à travers chacun de ses nouveaux écrits. » Jean-François Crépeau, Passion chronique.
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Skatepark
Éditions Mains libres, Montréal, 2021, 471 p.
ISBN : 978-2-925197-00-3.
Troisième édition d'un livre fort et très actuel, dont « le portrait plein d'attention d'adolescents livrés à eux-mêmes dans la solitude urbaine, dans leur jeunesse sauvage et abîmée », s'inscrit dans une « histoire d'apprivoisement », nous dit Véronique Rossignol de Livres Hebdo. Coup de cœur du quotidien Libération en France. Lecture conseillée dans la section « C'est à lire » de Liberté-Hebdo en France.
Une jeune chanteuse qui ne se débrouille pas trop mal dans la vie. Un nouvel amoureux aussi attentionné qu'évasif. Et un garçon qui survit à peine à son enfance, prêt à sombrer dans l'errance. Pour les trois personnages principaux de ce roman, un délit sans conséquence entraîne une rupture, tandis qu'un crime grave permet un rapprochement.
Skatepark est un roman sur la bienveillance nécessaire entre adultes et enfants, sur la difficulté de donner suite à nos bonnes intentions et sur la présomption d'honnêteté dans les rapports amoureux. Il met en scène une femme pour qui l'amour risque d'être un marché de dupes, et un garçon qui est un nid de tragédies. Arièle cultive sa voix d'opéra comme elle ferait de la musculation, sans jamais vouloir monter sur une scène, mais cette voix est la dépositaire de ses états affectifs et le fil de son histoire. Avec l'enfant au sac à dos, un mordu de patin extrême et un fervent de rap, Arièle devient une avocate de l'intime. Entre son nouvel amant beau parleur et ce garçon qu'on surnomme Mioute (de l'anglais mute ou muet), elle arrive à soutenir l'imagination des autres, tant dans la sincérité que dans le mensonge.
Éditions Mains libres
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La mer, au feu / A Sea Fire
Éditions du Noroît, Montréal, 2020, 56 p.
ISBN : 978-2-89766-226-4.
La mer, au feu / A Sea Fire, texte de Madeleine Monette accompagné de gravures et
collages de l'artiste française Véronique de Guitarre. D'abord réalisé à Paris en 2017 sous
la forme d'un livre d'artiste.
La suite poétique « La mer, au feu », écrite après le passage de l'ouragan Sandy sur la
côte Atlantique en 2012, puis traduite par la poète Oana Avasilichioaei, a donné lieu à un
échange généreux où le texte et l'image se portent l'un l'autre.
La mer, le feu. Des ouragans ravagent des îles, des campagnes, des villes. Porto Rico,
Saint-Martin, la France, l'Inde, le Portugal... Des incendies détruisent des forêts, des
champs agricoles, des villages. L'Australie, l'Alaska, la Californie... La mer, au feu. Un
regard à ras de terre, de mer et de corps sur l'un de ces sursauts dévastateurs du climat,
quand l'eau et l'électricité provoquent un vaste incendie à Breezy Point près de Manhattan,
au milieu d'inondations à marée haute.
La suite poétique « La mer, au feu » a été nominée pour le Prix d'excellence en poésie de la
SODEC.
« ...dans la fournaise flottante, le nid crépitant rentre en lui-même, protégé par des débordements de mer grandissante... »
« ...éblouissements de bombes en cage dans les charpentes grillées sur pied, l'incendie règne encerclé par des torrents d'océan, jusqu'à l'immobilité d'un matin de braises éparses, foyers fumants à fleur de sol... »
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extrait/Read excerpt
Éditions du Noroît
La mer au feu / A Sea Fire. Text by Madeleine Monette with engravings and collages by French artist Véronique de Guitarre. First created in Paris as an artist book in 2017.
The poetic suite « La mer, au feu », written after Hurricane Sandy struck the Atlantic coast in 2012, then translated by poet Oana Avasilichioaei, gave rise to a generous exchange where text and image carry one another.
The sea, the blaze. Hurricanes ravage islands, coastal areas, cities. Puerto Rico, Saint Martin, France, India, Portugal... Fire destroys forests, rural areas, villages. Australia, Alaska, California... The sea, fire! Another devastating climate spasm, when water and electricity ignite a vast fire amid flooding at high tide, near Manhattan in Breezy Point. An unsettling look at the impact of climate change, flush with earth and sea.
The poetic suite "La mer, au feu" was short-listed for the SODEC Excellence in Poetry Award.
"...in the floating blaze, the crackling nest shuts itself in, isolated by the outbursts of the growing sea..."
"...explosions of light caged inside scorched wood frames, barely standing, until a still morning of scattered embers, smoldering mounds in the sea earth..."
Leaf through
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extrait/Read excerpt
Éditions du Noroît
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LA MER, AU FEU / A SEA FIRE
Signum Editions, Paris, 2017.
Ce livre d'artiste a été conçu et réalisé par Madeleine Monette et la plasticienne française Véronique de Guitarre. L'ouvrage contient sept gravures originaux avec collages, et une traduction en vis-à-vis de la poète Oana Avasilichioaei. Il a été tiré à vingt-quatre exemplaires numérotés de 1 à 24 et six exemplaires hors-commerce numérotés de I à VI. Papier artisanal et impression sur presse typographique. Boîtier en Altuglas. Collection patrimoniale de livres d'artiste de BAnQ.
- La suite poétique La mer, au feu a vu le jour après le passage de l'ouragan Sandy sur la côte est des États-Unis en 2012. Devenu cyclone post-tropical, Sandy a provoqué un grand incendie à Breezy Point, au milieu d'inondations à marée haute. Dans cette petite localité au bord de l'Atlantique, non loin de Manhattan, plus de 130 maisons inondées et en feu. Un autre sursaut ravageur du climat. L'impact du changement climatique à ras de mer et de terre.
This artist book was conceived and realized by Madeleine Monette and the French visual artist Véronique de Guitarre. It contains seven original engravings with collages, and an English translation by poet Oana Avasilichioaei. The twenty-four copies of the work numbered from 1 to 24 and the six private copies numbered from I to VI are letterpress printed on artisanal paper, and presented in an Altuglas box. BAnQ's Heritage Collection of Artist Books.
- The poetic suite La mer au feu /A Sea Fire was written after Hurricane Sandy struck the East coast of the United States in 2012. As a post-tropical cyclone, Sandy caused a vast fire in Breezy Point, amid flooding at high tide. In that small community by the Atlantic Ocean, not far from Manhattan, more than 130 houses were flooded and on fire. Another devastating climate spasm. The impact of climate change, flush with earth and sea.
Quelques images de La mer, au feu / A Sea Fire :
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extrait Voir et écouter
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Achat
Quelques commentaires :
La suite poétique La mer, au feu a été nominée pour le Prix d'excellence de la SODEP, catégorie poésie.
« …ce poème de la fournaise flottante… triste mais magnifiquement beau! Paradoxe de la poésie du chaos. » (Jacques Allard, écrivain et critique)
« …ce recueil de Madeleine Monette que j'ai lu avec grand plaisir et surtout avec beaucoup d'émotion… » (Jean-Paul Daoust, poète)
« …la parole offerte en mémoire du désastre, la poésie qui rend si bien le paradoxe du vivant et de l'éphémère. C'était un moment de pur plaisir… » (Miléna Santoro, professeure et essayiste)
« …très beau et très émouvant… Les désastres de la terre, de la mer. Nous sommes si vulnérables devant les éléments déchaînés. Les œuvres du livre sont très séduisantes. (Louise Marois, poète et designer graphique)
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SKATEPARK
Galaade Éditions, Paris, 2015, 480 p.
ISBN : 978-2-35176-360-5
ISBN EBOOK : 978-2-35176-361-2
Skatepark est une histoire d'amour, celle d'une jeune femme sans enfant pour un adolescent en difficulté, qu'elle va sauver grâce à la musique et à l'écriture. L'histoire commence le jour où, alors qu'elle vit avec le mystérieux Sydney une relation qui ressemble fort à un marché de dupes, Arièle repère un enfant de treize ans qui oublie son sac à dos dans le métro. Elle décide de le lui rendre et le retrouve dans un skatepark. Dès qu'il l'aperçoit, il la fuit, mais c'est sans compter sur la détermination d'Arièle, qui se lance dans une véritable enquête sur le gamin dont le langage, les codes et l'assurance la fascinent. Jusqu'au jour où elle est témoin d'un crime horrible. Arièle finit par s'impliquer dans l'affaire, se faisant toujours plus proche du petit Chalioux.
Avec ce roman urbain grave et lumineux, où l'intrigue parfois légère mais bouleversante s'allie à une écriture aussi précise que sensible pour dire la bienveillance nécessaire entre adultes et enfants, Madeleine Monette nous entraîne dans la solitude des villes contemporaines et explore la complexité de nos motivations les plus intimes.
Ce livre est paru pour la première fois en 2007 sous le titre Les Rouleurs.
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extrait Read excerpt
Synopsis du roman
Achat
Skatepark est un « coup de cœur » du quotidien Libération, le 19 mars 2015, jour de l'inauguration du Salon du livre de Paris. Libération a également proposé Skatepark à ses lecteurs dans sa chronique « Que faire ce week-end… » du 13 mars 2015.
Libération, Paris
« …l'intensité de l'histoire ne vient pas des scènes les plus spectaculaires, mais plutôt de la tension trouble construite autour du personnage principal. (…) Dans cette histoire d'apprivoisement, le plus réussi est d'ailleurs le portrait plein d'attention de ces adolescents livrés à eux-mêmes dans la solitude urbaine, leur jeunesse sauvage et abîmée, leurs "corps sans trop d'histoires encore ni trop de mensonges". »
Livres Hebdo, Paris
« …une écriture véritablement habitée, très riche, très dense, que Madeleine Monette articule de manière presque poétique. »
« … le chant. C'est peut-être cet aspect-là du texte qui m'a le plus plu… le rapport à la voix, le rapport à la capacité qu'a un corps de dire, par un souffle, tout ce qu'il recèle, tout ce qui est tapi en lui […]. Et le roman cherche à amener cette voix à affleurer. »
« Il y a une profondeur, une intensité d'évocation, une tentative de la part de Madeleine Monette de coller au plus près de ce qu'il y a d'indicible en chacun, au plus près de cette fêlure qui renvoie le plus souvent d'ailleurs à l'enfance qui est ici convoquée à travers la figure de Mioute, mais dont Arièle est elle-même porteuse. »
Radio Campus Lille, France
« Madeleine Monette excelle à définir une situation, une atmosphère, un personnage. Des mots qui savent tout dire : les bonds, glissades et virevoltes du skate, le choc-valse-hésitation avec Sidney, les solitudes dans les villes contemporaines, le quotidien, l'ordinaire ou l'eau-forte de l'angoisse (l'enfant pendu par les pieds au-dessus du vide d'une barre d'immeubles), les fêlures des choses et des êtres, les déchirures de l'enfance (les relations entre une mère et son fils).
Plume aérienne d'une minutie visuelle et d'une clarté musicale qui n'abolit pas pour autant l'inquiétude qui creuse par moments ses pages. [...]. Un livre qui se fait une haute idée du lecteur qui, une fois la dernière page tournée, s'interroge : "connaît-on réellement les personnes qui nous entourent ?" »
Liberté-Hebdo, France
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En voir plus
« Arielle, trentenaire aérienne qui partage sa vie entre plusieurs boulots liés à ses capacités incroyables de chanteuse, et diverses rencontres qu'elle encourage puis refroidit, croise un jour la route d'un jeune adolescent manifestement perdu… Entre ces deux-là commence un curieux jeu de chat et de souris, où celui qui aide l'autre n'est peut-être pas celui qu'on croit.
De son écriture foisonnante, souvent surprenante, pleine d'images qui détonnent et enrichissent notre regard, la canadienne Madeleine Monette nous offre un beau roman sur la dureté de la vie qui fauche certains d'entre nous au cœur de l'enfance, sur la fragilité de l'amour aussi, et sur la beauté du chant surtout ! »
Mélanie Cartier, Librairie Atout-Livre, France (www.lalibrairie.com et www.initiales.com)
« Un roman délicat et singulier qui nous raconte la rencontre d'une jeune femme et d'un adolescent paumé, hanté par la violence. C'est aussi l'histoire d'un fait divers qui pose la question du traitement par la société d'un enfant meurtrier, de la possibilité d'une rédemption.
L'écriture est particulière (l'auteure, québécoise, habite New York depuis plusieurs années), il s'agit de français donc mais très différent de ce qu'on lit habituellement, ce qui fait aussi l'intérêt de ce roman ! »
Colybris89, Bibliothèque de L'Yonne, France
« Pourquoi (l'enfant) l'a-t-il instantanément touchée? Comment deviner l'intensité de la relation qu'elle développera avec lui? (…) Avec son talent si particulier pour scruter l'âme humaine, Madeleine Monette explore les blessures de l'enfance avec une grande acuité doublée d'une réelle empathie qui confère au roman une lumière bienveillante. Réconfortante dans l'âpre décor d'une grande cité moderne. »
Chrystine Brouillet, chaîne TVA
« Skatepark rappelle ces immenses fresques que brossent les
artistes de l'aérographe sur les murs des villes. »
« À lire ou à relire impérativement. »
Le Canada français
« Une histoire de confiance et d'apprivoisement, d'enfance meurtrie et de salut […] servie par l'écriture toujours dense, travaillée et sensible de Madeleine Monette. »
Le Devoir
« L'écriture demeure à l'avant-plan, faisant avancer l'intrigue
autant que l'action. »
La Presse
« Un roman vraiment magnifique, intéressant à lire autant pour la réflexion sur les enfants mal aimés que pour le regard bienveillant que l'auteure pose sur eux. Et pour l'écriture élégante et lumineuse de Madeleine Monette. »
« Arts et lettres », Radio VM
« Skatepark est un roman de frémissements, de longues
reptations qui cernent cette blessure qui se cache dans l'enfance
et qu'il faut empoigner un jour ou l'autre. »
Le Quotidien
(Voir également ci-après les extraits des critiques portant sur Les Rouleurs.)
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CIEL À OUTRANCES
Editions l'Hexagone, Montréal, 2013, 112 p.
ISBN : 978-2-89648-029-6
Dans le sillage de grandes catastrophes de notre temps, des personnages
prennent forme à New York, en proie à une tragédie qui nous projette,
sans ménagement ni pudeur, vers d'autres convulsions collectives et
intimes.
Saisis au plus près de leur corps à vif, ils pourraient être japonais,
haïtiens, iraquiens…
Forte, percutante, l'écriture de Madeleine Monette opère une singulière
fusion de la fiction et de la poésie. Au creux de l'instant historique,
elle se charge d'émotions brutales pour faire appel à l'empathie, à une compassion essentielle.
« Ce recueil de poèmes ancré dans l'actualité du début de ce siècle, écrit Madeleine Monette,
m'a permis de reconsidérer la narrativité, de la ressentir autrement. Des fragments d'histoires
se juxtaposent, avec une concision forcément étrangère au texte romanesque. Mais puisque
pour moi chaque mot d'un roman porte le poids de tout le texte, je ne pouvais qu'aimer
la densité du poème. Par ailleurs, j'ai écrit Ciel à outrances portée par la conviction
qu'il faut non seulement se souvenir, mais encore imaginer. »
Lire extrait – Écouter « Le lait du ciel », « Le corps panique » et « Élan vital »
Achat
« Romancière aguerrie, Madeleine Monette reprend la plume de la poète et publie, pour la deuxième fois dans nos pages, une suite poétique [tirée du recueil Ciel à outrances] au fort pouvoir évocateur. Elle signe Le Corps panique, une poésie narrative poussée d'un seul souffle, très rythmée, qui nous fait penser au New York d'aujourd'hui, où elle vit. Quelque chose de viscéral et de vertigineux, visiblement, anime cette écriture qui se développe à la frontière du béton et du verre. »
Stéphane Despatie, Exit
« Aujourd'hui, c'est avec un recueil de poésie [que Madeleine Monette] aborde un sujet aussi personnel qu'universel, celui du désastre du monde moderne, dont le point de bascule se situe le 11 septembre… »
«Le lecteur passe de l'histoire de personnages affectés indirectement par l'événement, en périphérie de la catastrophe, à des situations concrètes qui nous amènent au cœur de la tragédie, au centre même de la mort. Cette alternance rythme le récit, faisant de cette suite poétique une narration fluide dont les fragments divisibles sont autant d'expériences contemporaines reflétant une certaine tragédie du quotidien. [..]
« Mélodie vibrante de la ville, le texte frémit… La confusion de flammes aveuglantes, de poussière asphyxiante, de métal suintant […] est parfois autant celle du New York de 2001 que celle de l'Alep de 2012. »
« Loin d'un pathos qui nierait la souffrance par sa superficialité… un style économe mais précis… Les métaphores s'enchaînent… dans un rythme aussi vertigineux que les tours effondrées... »
Laurence Cornet, Le Devoir
« Avec beaucoup de plaisir, je vais vous parler de Ciel à outrances de Madeleine Monette, qui vient de paraître à l'Hexagone. En fait la poète vit à New York. C'est une ville très marquée de catastrophes venues du ciel. Qu'on pense au 11 septembre ou à l'ouragan Sandy, entre autres. Avec sa poésie très, très incarnée, Monette nous parle de la douleur et de la stupeur collectives. Et elle évoque des blessures plus intimes. En fait, tout ça donne un recueil d'une très grande humanité, où la beauté de l'écriture apporte un baume aux plaies d'un monde saccagé. »
Manon Trépanier,
« La Librairie francophone », France Inter (radio)
En voir plus
L'auteure narre des vies et des situations concrètes dans un vertige d'images tragiques. (…) Les métaphores belles et uniques de Monette (…) actualisent, tel un œil de caméra devenant « l'œil sur la langue » (…) un réel catastrophique pour un individu ou des hordes de gens qui ressemblent à chacun d'entre nous. »
Anne Peyrouse, Québec français
« Il y a les gifles qu'on regrette d'avoir reçues, celles qu'on aurait souhaité avoir le courage de donner, et puis il y a les autres: celles qu'on n'espérait plus. Rien ne me préparait à la gifle esthétique que Madeleine Monette m'a flanquée (je le dis avec la plus grande gratitude) à la lecture de son dernier ouvrage Ciel à outrances […]
Cette écriture d'une précision chirurgicale, jamais sentimentale, souvent décapante, instruite comme celle de Yourcenar, interrogée par la blessure comme celle de Duras, elle la met à présent au service d'un projet poétique d'une ambition qu'on aurait pu qualifier d'insensée […]
[…] de ce cri, elle a préféré faire un poème, un long et généreux poème narratif, un oratorio en douze chants qui m'atteint un peu plus à chaque lecture. Si l'on a eu raison de dire que ses romans sont écrits comme des poèmes, j'ai l'audace de dire qu'elle signe ici un poème qui est peut-être son plus grand roman (à ce jour). Elle parle dans ces pages la langue esthétique d'Artaud qui exige que le théâtre soit «un signe à travers les flammes»; dans sa lecture des signes de l'hécatombe, Madeleine fait mentir (le temps d'un poème) l'aphorisme de Theodore Adorno pour qui «toute poésie après Auschwitz est un geste barbare». Dans Ciel à outrances, la poésie est un geste civilisateur et la mort, Madeleine nous le rappelle, est toujours et déjà l'affaire des vivants.
ll n'y a pas de Rilke sans la Première Guerre mondiale, probablement pas d'Auden sans la Deuxième, comme quoi les grandes catastrophes dont nous sommes les héritiers n'arrivent jamais seules : elles entraînent avec elles ce que Robert Frost a appelé «le plaisir de l'ultériorité». Qu'elle le veuille ou non, Madeleine participe à cet effort ni consolateur, ni opportuniste; depuis les décombres, elle parle aux vivants. Qu'on me pardonne mon name-dropping poétique: c'est l'enthousiasme, celui de l'admiration pure, qui me fait écrire.
[…] douloureusement musical, et tonique, et dantesque… un poème symphonique, cauchemardesque, qu'il fait mal de lire parce que la beauté est toujours une affaire difficile, singulière […]
Ces poèmes-là sont faits pour être dits, joués presque. C'est un livre qui demande à être lu, une gifle à la fois, une gifle qui invite à tendre l'autre joue: et à haute voix, please. »
Simon Fortin, Estuaire
[…] la relation ambivalente que Madeleine Monette entretient avec la métropole new-yorkaise […] fonde en clair la profonde résonance poétique de Ciel à outrances. […] la poésie prend ici un aspect essentiellement fraternel, pour reprendre une idée chère à Paul Éluard (L'évidence poétique, 1937), en ce sens qu'elle dépasse "l'horizon d'un homme" pour rejoindre "l'horizon de tous" (1947). La fraternité se dégageant de Ciel à outrances participe en grande partie de sa fine structure, qui, telle une symphonie, se laisse diviser en quatre mouvements se répondant en échos. […]
[…] Ciel à outrances se présente non seulement comme un hommage aux
victimes du 11 septembre et comme une méditation sur les conflits contemporains, les
dévastations de notre époque, l'emprise du passé sur le présent et l'avenir, et la nécessité
de l'art, mais aussi, et peut-être surtout, comme une invitation à la rencontre d'autrui
dans l'imagination, là où s'activent compréhension et compassion.
Comment peut-on marteler du beau avec du laid? Comment peut-on entrevoir
du bonheur dans les abysses du malheur? Il faut lire, selon moi, le premier recueil de
poésie de Madeleine Monette pour y trouver des éléments de réponse.
Emir Delic, Cincinnati Romance Review
« …un recueil absolument extraordinaire, qui est tout à fait d'actualité. Il s'intitule Ciel à outrances et est paru chez L'Hexagone. Je dis « d'actualité » parce qu'il parle des attentats du 11 septembre et des attentats terroristes qu'il y a un peu partout à travers le monde. C'est un livre que je trouve bouleversant. »
Josée Bonneville, Radio VM
« Or voilà que [Madeleine Monette] publie un premier recueil à l'Hexagone dont les vers me semblent largement inspirés par la vie à New York […]. Finement ciselés, chacun des douze poèmes s'intéresse à un aspect de la réalité urbaine tel que ressentie par un « je », un « elle », un « il » […] dans un univers où rien n'est à la mesure d'un seul être humain. […] l'après 11 septembre 2001 ne suffit pas à cicatriser les blessures à l'âme des êtres, c'est-à-dire à leur personnalité individuelle et sociale. […] Une écriture qu'on apprécie encore et encore. »
Jean-François Crépeau, Le Canada français
"…a stunningly powerful collection of twelve poems… [Monette's] talent as an award-winning novelist is clear in this, her first foray into poetry as one is deeply drawn into the lives so dramatically altered by the attacks. […] the poems take hold of the reader from the very start and help one to not only remember, but more importantly, imagine and feel the range of emotions of those so directly impacted by that fateful day.
It is truly impossible to indicate which of the twelve poems is the most forceful in its effect. […] Even the titles of the poems […] will cause one to pause and reflect as Monette's words are so carefully chosen that their meaning is overtly compelling."
Eileen Angelini, Women in French Studies (US)
« …un saisissant portrait, presque une fresque de la réalité protéiforme de la vie urbaine… »
« …ces poèmes… un suaire enveloppant non pas les corps, mais l'âme même des individus, voire de toute une société. »
Jean-François Crépeau, Le Canada français (2015)
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LASHING SKIES
Ekstasis Editions, 2014, 104 p.
ISBN : 978-1-77171-086-2
Translation of Ciel à outrances by Phyllis Aronoff and Howard Scott.
In the wake of recent great disasters, characters take form in New York, gripped by tragedy that hurls us, without reservation or restraint, into other collective and intimate convulsions. Closely captured, with their bodies broken, they could be Japanese, Haitian, Iraqi, Syrian...
Powerful, striking, the writing fuses fiction and poetry in a unique way. In the trough of a historical moment, it takes on blunt emotions to summon empathy, and compassion.
Read excerpt – Listen to "Milk of the Sky", "Little" and "Panic Body"
" 'Panic Body' is a poem with strong evocative power. (…) A narrative poetry let out in one breath, very rhythmical, that brings to mind today's city of New York. (…) Something visceral and vertiginous, clearly, makes the writing come to life…"
Stéphane Despatie, Exit
"Vibrant melody of the city, the text quivers… Far from a pathos which would deny the suffering through its superficiality… an economic but precise style… the metaphors follow on from one another… in a vertiginous rhythm…"
Laurence Cornet, Le Devoir
"…a book of poetry of great humanity, where the beauty of the writing soothes the wounds of a wrecked world."
Manon Trépanier, « La Librairie francophone », France Inter (radio)
The author narrates lives and real situations in a vertiginous flow of tragic images. (…) Monette's beautiful and unique metaphors (…) make it real, like the eye of a camera turned into "the eye on the tongue" (…) a catastrophic reality for one person or for throngs of people who resemble each one of us."
Anne Peyrouse, Québec français
"…an oratorio, a long and generous poem (…) here she signs a poem which may be her greatest novel (to this day)."
Simon Fortin, Estuaire
En voir plus
"Here poetry adopts an essentially fraternal angle, to borrow an idea dear to Paul Eluard (L'évidence poétique, 1937), in that it goes beyond "one man's horizon" to reach "the horizon of all" (1947). The fraternity that emanates from Ciel à outrances pertains for a large part to its fine structure, which, like a symphony, can be divided in four movements echoing one another. […] How can we hammer beauty out of ugliness? How can we glimpse happiness in the depths of tragedy? One has to read, according to me, Madeleine Monette's first book of poetry to find elements of answers."
Emir Delic, Cincinnati Romance Review
"…a stunningly powerful collection of twelve poems… [Monette's] talent as an award-winning novelist is clear in this, her first foray into poetry as one is deeply drawn into the lives so dramatically altered by the attacks. […] the poems take hold of the reader from the very start and help one to not only remember, but more importantly, imagine and feel the range of emotions of those so directly impacted by that fateful day.
It is truly impossible to indicate which of the twelve poems is the most forceful in its effect. […] Even the titles of the poems […] will cause one to pause and reflect as Monette's words are so carefully chosen that their meaning is overtly compelling."
Eileen Angelini, Women in French Studies (US)
"… a gripping portrait, almost a panorama of the protean reality of urban life…"
"…these poems… a shroud enveloping not the bodies, but the very soul of individuals, and even of a whole society."
Jean-François Crépeau, Le Canada français (2015)
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LES ROULEURS
Editions
Hurtubise HMH, Montréal, 2007, 447 p.
ISBN : 978-2-89647-044-0
Dans une grande
ville d’Amérique,
Arièle accueille chez elle un homme aussi attentionné qu’évasif et rencontre
un garçon de la banlieue qui survit à peine à son enfance, près de sombrer
dans l’errance. Un délit sans conséquence entraîne une brusque séparation,
tandis qu’un crime horrible permet un rapprochement, comme si tout se
vivait sur le mode amoureux.
Entre un amant beau parleur et un garçon farouche,
mordu de patin extrême et de rap, Arièle se découvre
apte à soutenir l’imagination des autres, tant dans la sincérité que dans
le mensonge, grâce à sa voix de chanteuse et à son sens de la poésie,
grâce à sa lucidité sélective.
Dans une prose aussi précise qu’opulente,
Madeleine Monette nous offre un roman urbain
sur la bienveillance nécessaire entre adultes et enfants, sur la difficulté
de donner suite à nos bonnes intentions. L’intrigue, parfois légère mais
surtout bouleversante, est traversée d’un regard pénétrant sur les failles
du monde actuel et la complexité de nos motivations.
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« Un sujet épineux, fort d'actualité, que Madeleine Monette traite avec
beaucoup d'empathie. »
« Madeleine Monette n'a peut-être jamais autant touché aux nœuds inextricables
de l'intime que dans ce nouveau roman. »
« Fidèle à son sens aigu de la métaphore, Madeleine Monette établit tout
un réseau d'images… L'écriture demeure encore à l'avant-plan, faisant
avancer l'intrigue autant que l'action. »
Jade
Bérubé, La Presse
« Madeleine Monette a un don pour créer des images inattendues
mais tellement justes qu'elles font voir et entendre. Elle puise dans
un vocabulaire très étendu, empruntant avec autant de
naturel à l'argot des jeunes de la rue qu'à la terminologie
spécialisée du chant. Un propos à résonance
psychosociale, dans un espace qui reproduit le côté sombre
de la ville contemporaine, coulé dans une forme littéraire
remarquable, fait des Rouleurs une uvre qui pourrait
bien figurer dans une éventuelle comédie humaine de
notre époque. »
Pierrette Boivin, Nuit Blanche
« Les Rouleurs est une minutieuse exploration de l'intériorité
d'une femme (et de ses souvenirs de jeunesse), servie par l'écriture
toujours dense, travaillée et sensible de Madeleine Monette. »
« Sans inflation, sans jamais miser sur le spectaculaire, le roman présente
la situation d'un enfant négligé, qu'on imagine facilement avoir été
l'objet de sévices physiques ou émotionnels… Le roman invite plutôt
le lecteur à suivre Arièle dans son espèce d'enquête, à l'accompagner
au plus près de ses sensations et de sa tourmente intérieure. […]
Sollicitée par ce qui l'entoure, affectée autant par les injustices
sociales que par les violences et les abus qui sévissent autour d'elle,
Arièle est à sa façon un être engagé. »
Christian
Desmeules, Le Devoir
« Que j'aime ce qu'a écrit Madeleine Monette depuis Le Double
suspect jusqu'à La Femme furieuse ! [...] Disons-le
tout de go : les aventures d'Arièle ont confirmé ma
façon d'aimer et d'apprécier le travail littéraire
de la nouvelle Académicienne des lettres du Québec.
»
« Les Rouleurs me rappelle ces immenses fresques que brossent les
artistes de l'aérographe sur les murs des villes. [
]
L'originalité de l'écriture de Madeleine Monette s'est
de nouveau bonifiée. [
] Il y aussi que la romancière
essaime des pistes narratives dont nous découvrons l'aboutissement
sans toujours l'avoir vu venir. »
«
ces phrases et ces paragraphes rehaussés d'une écriture
aux accents poétiques. Rien de surfait, juste le ton nécessaire
pour exprimer l'émotion
»
Jean-François
Crépeau,
Le
Canada français
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« Les romans de Madeleine Monette font partie de mon palmarès littéraire
J'étais donc prêt à me laisser envahir par la
longue histoire des Rouleurs. »
« Tout gravite ici autour d'Arièle, un personnage complexe
comme l'auteure sait en créer
»
«
lire les Rouleurs est une aventure dans l'intimité
des personnages qui, comme dans la vraie vie, sont capables du meilleur
et du pire. Mais dans l'univers qu'a érigé Madeleine
Monette, même le pire trouve sa raison d'être et elle
le recycle afin d'en enrichir le quotidien de ses héros. »
Jean-François
Crépeau,
Lettres
québécoises
« Les Rouleurs est un roman de frémissements... Une littérature
qui fait croire à la générosité et à
l'empathie des humains. Il le faut à une époque où
il n'est question que de compétitivité et de performances.
La vraie vie est ailleurs, explique Madeleine Monette. Une écriture
faite de petits points qui aspirent le lecteur et ne le relâchent
plus. »
Yvon
Paré, Le Quotidien
« …ce qui est le plus important dans le roman, ce sont les enfants. Parce
que le thème important, c'est l'enfance maltraitée, les enfants délaissés,
les enfants qu'on retrouve à la rue. […] C'est un roman qui nous ouvre
à une réalité très dure. »
« …c'est qu'on a souvent lu ou entendu ou vu des reportages au sujet
des enfants de la rue dans les pays d'Amérique du Sud ou en Inde…
mais on ne pense pas à cette réalité-là… dans les villes nord-américaines,
qui sont quand même des villes où les gens sont plus riches, plus
instruits en principe. Mais [elle] existe aussi. Donc, c'est vraiment
cette réalité-là qui est au centre du roman. C'est un thème très intéressant.
»
« L'écriture m'a fascinée. J'étais très admirative. C'est une écriture
d'une grande précision, qui est très travaillée. On a l'impression
que chaque mot est pesé. Et je comprends que Madeleine Monette mette
beaucoup de temps à écrire… rien n'est laissé au hasard. Elle a un
style qui est très élégant. Même si elle parle de choses très quotidiennes,
très urbaines, son écriture est très poétique. »
« Donc c'est pour moi un très, très beau roman, vraiment un grand
roman, magnifiquement écrit. J'ai été très admirative devant ça, cette
écriture-là. »
Josée
Bonneville,
Radio
Ville-Marie
« Un roman lumineux sur l’enfance maltraitée »
« …de nombreux personnages secondaires très attachants… »
« Les textes du petit Chalioux, écrits dans le style propre au rap, témoignent de la versatilité de l’écriture de Madeleine Monette. Une écriture d’une extrême précision où rien ne semble avoir été laissé au hasard. Chaque mot est pesé, et le vocabulaire du skate, par exemple, abondamment utilisé, confère au roman une coloration jeune et urbaine. […] Cette écriture urbaine est par ailleurs très poétique, très imagée et très belle. »
« Les Rouleurs, somme toute, est un roman à lire pour la réflexion qu’il suscite sur les enfants mal aimés de nos sociétés dites avancées, pour le regard empathique et bienveillant qu’il pose sur eux et pour l’écriture élégante et lumineuse de Madeleine Monette. »
Josée
Bonneville,
Mouvances (www.mouvances.ca)
« L'attachant petit Chalioux. Il est admis qu'on se relève difficilement
des blessures de l'enfance. C'est le cas du petit Chalioux… Par un
concours de circonstances il sera mis en contact avec Arièle… [jusqu'à
ce que] tout bascule dans la relation ambigüe entre ces deux êtres
que tout en apparence sépare. Madeleine Monette signe avec Les
Rouleurs un roman de grande classe appuyé par une écriture superbement
maîtrisée. Mme Monette est une portraitiste de premier plan. »
« Roman très contemporain
Le message que l'auteure nous
livre est celui-ci : pas facile de sortir de son enfance. Problème
éminemment d'aujourd'hui. Vous adorerez. »
Culturehebdo
(Internet)
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LA FEMME FURIEUSE
L’Hexagone
/ VLB, Montréal, 1997, 336 p.
ISBN : 2890065804
Ce roman de la grande ville, qui est aussi un commentaire sur la culture
du fait divers, met en scène trois personnages principaux : Juliette,
une danseuse de ballet contemporain, sa mère Camille, qui est vendeuse
dans un grand magasin, et Bello, l’amour de jeunesse de celle-là, ouvrier
qui a élevé seul ses enfants.
Le jour où Camille annonce son intention de venir en vacances chez sa
fille, Juliette est de nouveau saisie par le besoin exaspérant de l’approbation
de sa mère et elle s’attaque au fouillis de sa vie. Ainsi commence ce
roman qui porte sur la méconnaissance, les barrières sociales sauvagement
gardées, le désir de franchir les limites d’une morale étroite. Mais la
« femme furieuse », qui défie les conventions et transgresse
les règles, n’est pas nécessairement celle que l’on croit.
Le roman noue plusieurs histoires, mais fait surtout progresser les rapports
de Camille et sa fille parallèlement aux rapports de Camille et son amant,
le tout coloré par la détérioration de l’amour, le caractère inaltérable
du désir et la tentation exaltante de sortir de soi-même, surtout
lorsque les réalités sociales nous inspirent de la colère.
Synopsis du roman
Lire 1er chapitre
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« C’est une écriture légère, alerte [...] On devine l’extrême finesse
d’un art que rien ne doit bousculer, parce qu’il se situe dans l’orbe
de la sensualité, lieu de toutes les nuances et de toutes les subtilités.
[...] Madeleine Monette aura habilement
bâti un pont entre la déconstruction sociale et la reconstruction
individuelle. Une réussite de plus de ce très grand roman. »
Réginald Martel,
La Presse
« Un roman magistral [...] un montage sans failles de cent films brefs
sur la famille, les grandes violences et l’amour. [...] C’est une
histoire de liberté, de courage et d’amour que s’offre pour un temps
la mère, et autour de laquelle en pivotent plusieurs autres, toutes
illustrées avec précision et générosité par l’auteur. [...] les personnages
ont une intensité et, du moins les plus importants, une sensualité
qui enflamment le tableau. »
Julie
Sergent, Le Devoir
« ... Une écriture belle et généreuse. […] Un regard d’une rare
acuité sur la ville. [...] Madeleine Monette a écrit un grand roman, un magistral roman. »
« Ce qui, dans le tourbillon des médias, devient banal et quotidien,
reprend tout son sens dans les lenteurs et les splendeurs du texte.
[...] ‘La danse visait à un ébranlement de l’être qui n’atteignait
d’intensité comparable que dans la sexualité’, écrit la romancière.
On peut en dire autant de l’écriture de Madeleine Monette. »
« Les scènes d’action sont portées par la poésie; les scènes plus
poétiques gardent le rythme des scènes d’action, l’écriture noue l’intrigue. »
Pierre Cayouette,
Le
Devoir
«Roman touffu et intense, où la fureur de vivre prend toute la place. »
« Un roman sur l’art, sur la liberté et l’identité, un roman social
où l’écriture, et non la narration, donne au récit sa colonne vertébrale. »
« Un style travaillé, fouillé, imaginatif [...] L’écriture volontaire
de Madeleine Monette pousse toujours plus
loin son lecteur. »
Pascale Navarro, Voir
«... Outre sa plume exquise, Madeleine Monette a du souffle, une compréhension profonde de l’âme humaine et une vision
sociale aiguisée. Elle combine avec maestria ces talents dans la
Femme furieuse, sculptant un récit qui chauffe comme un soleil
de midi, soulève comme une vague de fond, interpelle comme un cri
du cœur. »
« Des pages d’une sensualité intense. [...] Une superbe performance. »
Andrée Poulin, Le
Droit
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« …une maîtrise du style qui incite à classer le roman parmi les meilleurs
de la décennie. Un livre dense, magique. [...] Le renversement du
prévisible. »
« Camille affirme, privilège rarement féminin, le droit de ne pas
s’effacer devant la génération montante. »
« Tout est à l’enseigne du corps. [...] Dans ce roman magnifique,
le corps a des raisons que le cœur doit encaisser : c’est lui qui
détermine le tracé des destins.
Lucie Joubert, Spirale
«... un roman touffu, où chaque personnage est saisi dans toute sa complexité... »
« L’auteur porte un regard lucide sur les faux-semblants des relations
familiales, où finalement domine la méconnaissance de l’autre. »
« Sensuelle, l’écriture nous montre des personnages qui s’accomplissent
par le corps. Personnages en devenir, saisis dans l’instant. Dans
ce roman de l’inachèvement, du fluctuant, l’auteur n’assène pas de
vérités, mais montre des personnages en train de chercher leur désir. »
« L’art du romancier est au cœur du livre ; raconter des histoires
est pour ces personnages une manière de vivre... ou de ne pas mourir.»
Martine Fily,
France-Amérique (New York)
«... l’habileté et le talent de Madeleine Monette,
chez qui rien n’arrive jamais comme on s’y attendait. [...] Nous voilà
dès lors pris au piège de cette histoire de métamorphose, de liberté
et de fureur, pas plus capables de s’arrêter que d’en deviner le dénouement,
à tous moments étonnés des revirements de situation, suivant avec
passion le destin des autres personnages, nombreux, tous aussi soigneusement
dessinés. »
« Un tableau grand format que Madeleine Monette a peint avec un sens aigu de la perspective et un remarquable souci
du détail... un univers si dense, si cohérent, si profondément humain...
Marie-Claude
Fortin,
Lettres
québécoises
« Un des livres les plus remarqués des derniers mois, et pour cause...
Une large fresque de la société contemporaine où les différences,
entre les êtres comme entre les modes de vie, dépassent largement
les traditionnels conflits de génération. [...] Le plaisir renouvelé
d’une page à l’autre d’apprécier la finesse d’une écriture transcrivant,
par son art même, la vie jusque dans ses hésitations et ses frémissements
d’âme.»
« Quelle magnifique transposition littéraire du rythme d'une
métropole ! Surtout quel humanisme exprime-t-elle à
travers ce qui pourrait être perçu autrement comme la
froideur de la mouvance urbaine. »
« Là où l'auteur de La Femme furieuse excelle
encore plus, c'est dans la création des personnages de son
roman. »
« L'écriture de Madeleine Monette
est exceptionnelle.
J'en ai apprécié les élans de grandes douceurs
jusqu'à la tendresse
des passages d'une rare intensité
dramatique. »
« Son roman est non seulement un récit superbement mené,
mais un ouvrage dont les pages recèlent des moments de purs
plaisirs de lecture. »
Jean-François
Crépeau,
Le
Canada français
« Elle a un sens aigu des droits humains […]
Ses œuvres cheminent entre le roman social et le récit intime, entre
la grande peinture et le portrait délicat, entre le réalisme cru et
la poésie lyrique. La structure est innovatrice un échange mouvementé
entre le temps, l’espace et les points de vue. »
Cara Gargano,
Etudes
francophones, CIEF
« Pour quelqu’un qui connaît bien l’œuvre de Monette,
ce roman est un roman de la maturité, de la connaissance de soi et
du plaisir d’écrire, mais aussi de la continuité avec les œuvres antérieures.
Mais pour quelqu’un qui aborde une œuvre de Monette pour la première fois, ce roman permet de découvrir une auteure extraordinaire… »
Janine Ricouart, Trois
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